C'est un arbuste à feuilles opposées persistantes, indigène en Europe continentale et méditerranéenne, et très répandu en France dans le midi jusqu’en Bourgogne et au Jura.

Il aime les sols secs et la lumière, mais peut tolérer le couvert des grands arbres.

Son excellent bois, à grain très fin et qui revêt un aspect brillant après polissage, est très prisé (notamment dans le Jura et l’Ain) en tabletterie et tournerie, notamment pour les pièces d’échecs. l’étymologie du mot « Buis » serait d’ailleurs la même que celle de « Boîte » (« Box » en anglais).

Très tolérant à la taille, le Buis est de longue date utilisé pour l’ornementation des parcs et jardins.

Introduite accidentellement d’Asie en Europe vers 2005, la Pyrale du buis décime les populations parfois plusieurs fois par an, les chenilles dévorant les feuilles voire l’écorce des rameaux, qui se dessèchent entraînant souvent la mort de l’arbuste.

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C'est un arbrisseau de moins de 3 m, dont l'aire de répartition est largement étendue, de l’Europe à l’extrême-Orient. Elle est bien présente dans le Revermont.

Néanmoins, elle a fait l’objet de campagnes d’éradication car c’est un hôte intermédiaire dans le cycle de la rouille noire du blé (Puccinia tritici), un champignon pathogène des céréales.

Elle se reconnaît à ses fortes épines groupées par trois, à ses petites feuilles alternes ovales et denticulées, à ses grappes de fleurs jaune pendantes, puis à ses baies oblongues rouges.

Au grattage, les rameaux laissent apparaître une coloration jaune vif.

Elle aime les sols assez secs et calcaires ainsi que la lumière.

Les baies, comestibles, sont très riches en vitamine C, utilisées pour la confection de confitures et prisées dans la cuisine orientale (Berberis est le nom arabe de ce fruit ; « vinette » est le nom vulgaire de l’oseille, dont les feuilles de la plante rappellent le goût). C’est une plante tinctoriale utilisée pour la coloration en jaune (due à la présence de berbérine) des textiles.

Cousine sauvage des “Boules de neige” de nos jardins, elle affectionne les sols calcaires et abonde dans le Revermont.

Elle se reconnaît à ses larges feuilles ovales opposées et à face inférieure duveteuse, à ses inflorescences blanches printanières suivies de baies rouges puis noires à maturité.

Ses tiges flexibles servaient autrefois à confectionner des liens.

La Viorne aubier est un autre cousin sauvage des « Boules de neige » de nos jardins.

Cet arbrisseau à feuilles caduques possède une large aire de répartition, de l’Europe à l’extrême-Orient. Elle est bien présente dans le Revermont, sur les hauteurs mais également dans les haies et boisements du piémont.

Elle se reconnaît à feuilles opposées lobées, pouvant être confondues avec celles d’un érable (« Obier » et opulus renvoient d’ailleurs au nom d’un érable), à ses inflorescences blanches évoluant en grappes de fruits rouges charnus (drupes).

Elle peut se rencontrer dans des situations contrastées : sols superficiels, secs et calcaires (c’est le cas sur le sentier), ou sols profonds, frais et légèrement acides (c’est le cas en plaine dans le Bois de Treffort).

L’écorce (qui contient un alcaloïde) est utilisée dans la pharmacopée.
L’obier est, chez les slaves et notamment les Ukrainiens, le symbole de l’amour.