PANNEAU 3

Le Robinier (Robinia pseudoacacia)

Originaire de l’Est de l’Amérique du Nord, le Robinier faux-acacia doit son nom à Jean Robin, botaniste français, qui l’introduisit en France en 1601. Depuis lors, l’espèce s’est largement naturalisée, notamment dans le Revermont où elle est même désormais considérée comme envahissante.


Arbre de la famille des papilionacées ne dépassant guère 25 m, il se reconnaît à ses feuilles caduques composées, à ses grandes pendantes de fleurs blanches (rarement roses) très odorantes, à ses fruits en forme de longues gousses.


C’est une espèce « pionnière », qui colonise les pelouses et pâturages abandonnés, mais supporte ensuite mal la concurrence des autres essences.


On utilise son bois pour la fabrication de piquets de vigne et de clôture (c’est d’ailleurs pourquoi le Robinier a été si largement propagé dans le Revermont) ainsi qu’en menuiserie extérieure en raison de son imputrescibilité. Le nectar de ces fleurs produit un miel de grande qualité très limpide au parfum subtil.

Aspect du feuillage et inflorescence
Aspect du feuillage et inflorescence

Liens utiles

Le frêne commun

Le Frêne commun est un arbre de grande taille (jusqu’à plus de 30 m), indigène de l’Europe tempérée et très commun dans le Revermont.


Il se reconnaît à son écorce claire et lisse chez les jeunes sujets, à ses feuilles opposées et composées, à ses gros bourgeons noirs globuleux, à ses fruits (samares) en grappes.


Il montre une préférence pour les sols profonds et frais, mais peut se rencontrer (c’est le cas dans le Revermont) sur des sols superficiels et secs, sur lesquels sa taille et sa longévité sont plus réduites. Dans ces conditions, il a le comportement d’une espèce « pionnière », qui peut coloniser les pelouses et pâturages abandonnés.


Son bois très souple est adapté à de nombreux usages (parqueterie…) ; c’est également un excellent bois de feu. Son feuillage était autrefois utilisé comme fourrage pour le bétail, voire infusées pour obtenir une boisson rafraîchissante (« frênette »).


L’espèce subit actuellement plusieurs agressions sanitaires, dont celle de la Chalarose du frêne provoquée par un champignon exotique invasif (Chalara fraxinea) qui conduit à des dépérissements importants.

La Chalarose du frêne

Cette une maladie causée par le champignon ascomycète Chalara fraxinea, pathogène invasif présente en Europe depuis les années 1990, et originaire d'Asie de l'Est.

Le frêne commun est particulièrement sensible à la maladie. De forts taux de mortalité sont observés, notamment chez les jeunes arbres.

La première mention de la maladie en France date de 2008 dans le Nord-Est. La chalarose s'est ensuite propagée vers l'ouest et le sud à une vitesse d'environ 60 km par an . Seuls les frênes présents dans le pourtour méditerranéen restent désormais indemnes, en raison d'un climat chaud et sec en été peu propice à l'infection des rameaux.

Liens utiles